Témoigniac Carole SEMICHON - 25.05.2015

 Carole est chargée de mission au bureau de l’économie des pêches au ministère de l’écologie, où elle a en charge les subventions attribuées aux pêcheurs.
  1. Quelle est votre activité professionnelle aujourd’hui ?

 

  Je suis chargée de mission au bureau de l’économie des pêches au ministère de l’écologie, après être sortie de l’IRA (Institut Régional d’Administration).

  Je gère un certain nombre de subventions aux entreprises de pêche (c’est l’amont de la filière), avec beaucoup de contacts avec la Commission Européenne. Actuellement, je travaille sur la mise en place et la définition de la stratégie en France du Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche pour la période 2014-2020, sur la partie aides socio-économiques aux entreprises de pêche. Je pilote par ailleurs l’élaboration d’un programme particulier de ce fonds, spécifique pour les DOM. Ces missions me mettent en rapport avec les conseils régionaux, d’autres services de l’Etat, les représentants de la profession et bien sûr l’Europe. Ce sont des dossiers assez complexes à gérer, du fait de la multitude d’intérêts et de parties prenantes.

  Par ailleurs, je suis également représentante du personnel de ma direction (Cfdt).

 

Ce que j’aime ?

  Ce sont les relations avec beaucoup d’acteurs différents, comprendre les problématiques locales et relayer celles-ci au niveau de l’Union Européenne. Et je touche au développement économique via les aides distribuées, avec une dimension internationale.

Mes challenges ?

  La perte de 30% de nos effectifs a conduit à une surcharge de travail des différents services (outre-mer, affaires économiques, ressources halieutiques) qui, du coup, se sont un peu plus cloisonnés, malgré le fait que nous ayons aujourd’hui retrouvé notre effectif complet. J’aimerais aussi plus de relations suivies avec les entreprises concernées. Tout cela permettrait de gagner du temps et d’être plus efficace avec des plans plus applicables.

 

 

2.  GNIAC et vous…racontez-nous votre histoire ?

   Je suis entré à GNIAC car j’y ai vu une opportunité de « bouffée d’air », de décloisonnement. J’ai désormais envie de découvrir, et suis en attente de voir où je pourrais m’impliquer.

 

 

3.  Des idées, conseils, engagements, motivations à partager ?

   J’aime la Gniacniouzz et j’attends beaucoup des rencontres physiques (plénière et groupes de travail 1 fois / mois). Je souhaite apporter à GNIAC mon idée de valoriser les carrières des fonctionnaires passés par l’entreprise ou le milieu associatif/

 

 

Mots clés : Carole SEMICHON / pêche / Union Européenne / subventions / fonction publique