Témoigniac Simon LEURENT - 26.01.2016

 Simon acteur engagé de La Fabrik A Declik, outil de décloisonnement pour les territoires.

 

  1. Quelle est votre activité professionnelle aujourd’hui ?

  J’ai 28 ans, avec un parcours dans l’innovation et la communication. J’ai travaillé à Lille puis sur Paris chez EDF et Gecina dans des fonctions de conduite du changement et d’innovation (nouveaux outils de travail, process internes), afin de développer les innovations en interne. J’ai également tenté d’implanter des amaps et des tournois sportifs solidaires au sein des structures où je travaillais. Mon père était un directeur d’une MJC et d’un centre social, lieux du vivre et du faire ensemble, ce qui m’a très tôt sensibilisé aux valeurs de solidarité.

J’ai vu autour de moi que beaucoup de jeunes étaient en quête de sens et d’implication. C’est ainsi que j’ai eu vent de la « Fabrik à Declik » ! Moi-même, je commençais à m’interroger sur le sens de mon travail et j’étais en quête de projets porteurs de sens pour la jeunesse. J’ai eu un coup de cœur pour la Fabrik, car c’est vraiment un concept qui apporte quelque chose de concret sur les territoires au service de l’intérêt général. L’équipe d’Olivier LENOIR m’a proposé de les rejoindre en septembre 2015, après avoir moi-même participé à la 1ère édition bordelaise en juillet 2015. Je suis pour le moment bénévole de l’association OIM qui développe la Fabrik et j’ai entamé les démarches pour déployer le concept sur Lyon : contacts de partenaires financiers, institutionnels (privés et publics) et financeurs.

Ce qui me plait le plus ?

De développer un outil au service du territoire et de mettre en relation les acteurs et des personnes avec une méthodologie éprouvée (au Québec), avec l’idée de décloisonner et de créer de la valeur avec ce qui existe via la co-création. Les institutions ont besoin d’innovations, la jeunesse est en recherche de capacitation (« empowerment »), les entreprises d’engagements.

Mes principales difficultés ?

Mobiliser les jeunes et les partenaires potentiels, sur-sollicités en temps et en projets. Il me faut aussi bien me positionner pour intégrer l’écosystème du territoire.

 

 

2.  GNIAC et vous…racontez-nous votre histoire ?

  Je suis entré à GNIAC via Olivier LENOIR et Ségolène de MONTGOLFIER. Ce qui m’a plu dans GNIAC, c’est l’idée de favoriser l’émergence d’opportunités et de richesses via l’entraide et les rencontres entre acteurs engagés autour d’une vision pratique et pragmatique.

J’en attends des rencontres, des échanges d’informations et d’expériences ; ne pas être seul.

Je peux apporter mes compétences en événementiel, communication, animation d’ateliers, gestion de projets et mon goût pour le sport et le dépassement de soi.

 

3.  Des idées, conseils, engagements, motivations à partager ?

  Les principaux freins à l’innovation sociale sont :

  • Déjà dans la définition même de ce qu’est « l’innovation sociale », pas facile à positionner
  • Il est difficile pour les citoyens de se projeter et de s’engager face à des complexités administratives (techno-structures), juridique ou fiscales. Sans compter qu’on est vite catalogué voire stigmatisé dès qu’on a envie de remettre les choses en cause.

 

 

Mots clés :  Simon Leurent / Fabrik à Declik / communication / innovation / entrepreneuriat social / http://fabrikadeclik.strikingly.com/

 

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Simon LEURENT