Témoigniac Luciana CALVETTI - 23.09.2015
- Quelle est votre activité professionnelle aujourd’hui ?
Je suis originaire d’Argentine et suis arrivée en France il y a 10 ans. J’ai fait mes études à la Sorbonne et à Sciences Po, puis j’ai rejoint un cabinet de conseil en développement durable, avant de rejoindre l’Avise où je travaille aujourd’hui au sein du programme « entrepreneuriat social » (changement d’échelle, mesure d’impact social, réalisation de guides, accompagnement de projets dans le programme Pin’s avec la fondation Macif).
Ce qui me plait le plus ?
L’engagement, un travail qui a du sens, le côté créativité et énergie du secteur de l’entrepreneuriat social (projets innovants, volonté de faire avancer la société)
Mes principales difficultés ?
Le secteur est complexe, les positionnements sont difficiles à cerner, les acteurs sont souvent cloisonnés et ne se comprennent pas bien
- GNIAC et vous…racontez-nous votre histoire ?
Je suis entré à GNIAC car j’ai été attirée par les « cocogniacs » sur le changement d’échelle et l’innovation publique. Je souhaite rencontrer des gens qui viennent d’ailleurs, voir les liens entre innovation publique et sociale.
J’attends de voir des projets intéressants, d’avoir des avis croisés, d’échanger des visions, des challenges, d’échanger avec des gens engagés.
Je peux apporter mes compétences sur la création et le développement des projets à fortimpact social, mes connaissances de l’écosystème « Avise », et un peu de mon temps !
- Des idées, conseils, engagements, motivations à partager ?
Les 2 principaux freins à l’innovation sont pour moi :
- Un frein culturel : le droit à l’erreur est mal vécu en France, tout comme avoir de l’audace. Il y a un côté « sachant » en France trop dominant
- Le cloisonnement, la spécialisation.
Mots clés : Luciana Calvetti / Avise / mesure de l’impact social / changement d’échelle