Témoigniac Ségolène DE MONTGOLFIER - 28.05.2015
Ségolène travaille à la fondation d’entreprise Evolem Citoyen, un laboratoire d’idées sur la formation, l’emploi et le développement économique, après avoir fait du conseil en communication et collecte de fonds pour les associations et travaillé 8 ans dans la sphère publique. Une spécialiste de la mise en réseau !
1. Quelle est votre activité professionnelle aujourd’hui ?
Je travaille à la fondation d’entreprise Evolem Citoyen, un laboratoire d’idées sur la formation, l’emploi et le développement économique, après avoir fait du conseil en communication et collecte de fonds pour les associations et travaillé 8 ans dans la sphère publique.
Evolem Citoyen a été créé par la société d’investissement Evolem dont la philosophie est d’accompagner des entreprises sur le long-terme. Je suis dans une dynamique RSE, entourée de plein d’acteurs de terrain. Mes principales missions sont :
- Vulgariser et expliquer les sujets ayant trait à l’emploi et la formation auprès du grand public (ces sujets sont souvent traités dans des rapports par des experts), afin de redonner du bon sens aux débats et d’y inclure mes expériences issues de mes rencontres de terrain. Cela permet de questionner l’efficacité des dispositifs.
- Repérer, veiller, mettre en relation, soutenir les acteurs et les initiatives, afin de faire travailler et réfléchir ensemble des acteurs qui souvent ne sont pas des mêmes sphères.
Ce que j’aime le plus ?
- Etre à l’interaction entre les acteurs et être un facilitateur, connecter les gens, afin qu’ils en tirent profit mutuellement
- Apporter ma pierre et créer des synergies
- Être au contact d’acteurs qui se bougent pour l’intérêt général
- Aller sur le terrain et y apprendre tous les jours
Mes principaux challenges ?
- Le foisonnement d’informations ! Il faut se donner des priorités, croiser et valider les sources
- Garder un discours objectif et accessible sur tous les sujets couverts
- Travailler en co-construction avec les élus reste souvent un processus long et complexe
2. GNIAC et vous…racontez-nous votre histoire ?
J’ai découvert GNIAC par un petit encart publié au printemps 2014 dans le journal « Les Echos ». Au vu de mon parcours, je me suis tout de suite retrouvée dans ses valeurs et objectifs : décloisonner et valoriser des initiatives, lever les freins à l’innovation. J’y apprécie l’esprit non-corporatiste et de côtoyer des gens d’expertises très diverses. Cela me permet de sortir la tête du guidon, d’échanger et de partager un même ADN.
Je peux apporter à GNIAC mes expériences complémentaires des sphères publiques, associatives et entrepreneuriales.
J’attends de GNIAC qu’il se renforce, afin de vraiment pouvoir exercer son rôle de plaidoyer et de lobbying auprès des décideurs, pour résoudre les difficultés et être au service de l’intérêt général (et non du seul réseau) au niveau national. Il est donc important de continuer les recrutements au sein de l’Administration. Il faut véritablement que GNIAC devienne un facilitateur de l’intérêt général, en dépassant les constats pour être en mode « réponses et solutions ».
Sur Lyon, j’ai du mal à mobiliser du fait de contraintes de temps, de leadership. Faire comprendre aux gens qu’ils adhèrent à titre personnel n’est pas facile. Mais on va y arriver ! Incarner le réseau en local demande du temps. Je suis une optimiste !
3. Des idées, conseils, engagements, motivations à partager ?
Les principaux freins à l’innovation sociale sont :
- En France, on laisse peu de marge à l’expérimentation, et quand elle a lieu, elle n’est souvent pas suivie dans le temps par manque d’une culture d’évaluation approfondie. Que d’énergies perdues !
- La centralisation, la pensée unique, le prisme parisien : comme si tout pouvait se régler d’en haut et de Paris !
Mots clés : Ségolène de Montgolfier / Evolem Citoyen / Emploi / Transversalité / Hybridation / www.evolem-citoyen.com/