Témoigniac Denis PANSU - 03.11.2015

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 Denis travaille depuis 2002 à la Fondation Internet Nouvelle Génération (Fing) qui aide les entreprises, les institutions et les territoires à anticiper les mutations liées aux technologies numériques et à leurs usages.

 

  1. Quelle est votre activité professionnelle aujourd’hui ?

  Je travaille depuis 2002 à la Fondation Internet Nouvelle Génération (Fing) qui aide les entreprises, les institutions et les territoires à anticiper les mutations liées aux technologies numériques et à leurs usages. Depuis le début du développement de l’internet, il y a en effet un gros travail d’explication à mener sur ce qu’est le numérique et ses enjeux éthiques et sociétaux. La Fing, qui a 14 ans, est composée de 15 membres permanents travaillant de façon très horizontale. Sa valeur ajoutée consiste à croiser des gens des gens d’origines et de profils divers qui veulent créer de nouveaux services utilisant le numérique.

Nous menons un travail de prospective, organisons des conférences, et publions le magazine de référence en matière de veille sur l’innovation dans le domaine des NTIC « Internet Actu ».

Je m’occupe tout particulièrement du « Carrefour des Possibles », qui sélectionne et accompagne des porteurs de projets liés au numérique au sens large. Ma spécialité est spécifique : je n’accompagne pas les projets sur leur business plan, mais sur le « scénario d’usage » (explication de l’innovation apportée vue sous l’angle de l’utilisateur et des parties prenantes au projet). Par ailleurs, je suis également en charge de « l’innovation ouverte » et je suis amené à accompagner les organisations qui s’y intéressent.

  Ce que j’aime le plus ?

C’est identifier de nouveaux projets, coacher des porteurs de projets et leur ouvrir mes réseaux. J’aime être au croisement de réseaux différents.

 

 

2.  GNIAC et vous…racontez-nous votre histoire ?

  Je suis entré à GNIAC car j’étais impliqué depuis 1993 avec Thierry dans « Raid Emploi », 1er réseau qui croisait fonctionnaires, associations et entreprises, et où j’ai en fait lancé le « carrefour des possibles ».

Ce que j’aime le plus à GNIAC, c’est le croisement de personnes différentes pour développer harmonieusement la société.

  Ce que je peux apporter à GNIAC ?

Ma bonne connaissance du milieu de l’entrepreneuriat, des porteurs de projets, du numérique, des relations avec les territoires et collectivités locales et des espaces francophones et européens. Je suis aussi un spécialiste des réseaux, puisque j’ai pratiqué les méthodes de mise en réseau (échanges réciproques de savoirs).

  Je pense que GNIAC doit vite se doter d’un outil qui facilitera la mise en relation des membres (Gniac Box, site web collaboratif, etc.)

 

 

3.  Des idées, conseils, engagements, motivations à partager ?

  En France, les principaux freins à l’innovation sont le cloisonnement des acteurs et le manque d’ouverture d’esprit des gens. Tout est souvent long, compliqué, rigide, avec une approche « top-down ». Tout ceci est préjudiciable aux projets et aux idées nouvelles et représente un vrai frein à la compétitivité française.

 

 

Mots clés : Denis Pansu / Fing / Carrefour des Possibles / numérique / réseaux / innovation

http://fing.org/

 

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