Témoigniac Carine CHEVRIER - 01.08.2015

Carine est ingénieur agronome ; elle porte un projet lié à l’agriculture urbaine, à savoir de développement de potagers en entreprise sur Toulon.

 

  1. Quelle est votre activité professionnelle aujourd’hui ?

  Je suis actuellement en phase de reconversion professionnelle et porte un projet lié à l’agriculture urbaine. Je souhaite développer des potagers en entreprise. L'idée est de proposer un espace de respiration et de bien-être en entreprise, source d’un meilleur vivre-ensemble et de pratiques plus collaboratives.

J’occupe également plusieurs fonctions associatives, avec notamment l’organisation d’un forum sur l’économie circulaire avec la Jeune Chambre Economique (projets de citoyens entreprenants de moins de 40 ans).

De formation ingénieur agronome, j’ai passé 15 années dans l’accompagnement de projets agricoles et environnementaux.

 Ce qui me plait le plus ?

Issue du monde végétal, j’aime la Nature, source de bien-être et de vivre-ensemble.

  Mes principales difficultés ?

  • Le Var est une région encore peu dynamique sur mes questions d'innovations sociale. Je me sens un peu isolée par rapport à Marseille ou Paris au niveau des réseaux, des structures d’accompagnement qui gravitent hors des modèles d’entreprises classiques.
  • Mon parcours éducatif ne m’a pas donné une vraie culture entreprenariale et le fait d’être femme et maman complique les choses.

 

 

2.  GNIAC et vous…racontez-nous votre histoire ?

  Je suis entrée à GNIAC car j’y ai justement trouvé un espace qui correspondait à mes attentes de rencontres, d’échanges, d’inspirations, afin de puiser de l’énergie dans les autres membres dont les profils sont différents, mais qui ont tous envie de bouger et de s’entraider. Je me retrouve d’ailleurs de temps en temps avec les gniaqueurs marseillais.

 

 

3.  Des idées, conseils, engagements, motivations à partager ?

  Les principaux freins à l’innovation sociale sont à mon avis :

  • Un problème de perception : le monde de l’ES et des projets liés à l’environnement sont encore vus comme « associatifs », peu viables, et non vus comme de la vraie innovation
  • Il y a un manque de soutien politique affirmé et de structures d’accompagnement des projets d’innovation sociale.

 

 

Mots clés : Carine Chevrier / Environnement / Economie circulaire

 

Carine CHEVRIER