Témoigniac Florence TURBILLON - 23.11.2015
Florence travaille au sein d'un cabinet de conseils en ressources humaines, elle fait de l’accompagnement individuel et de groupe sur tout ce qui a trait à la recherche d'emploi ou la réorientation professionnelle, ainsi que des bilans de compétences. A présent elle ajoute à son arc l'accompagnement psychologique.
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Quelle est votre activité professionnelle aujourd’hui ?
Je vis depuis une quinzaine d’années dans le Gard, où j’ai trouvé un emploi dans le domaine de l’insertion professionnelle, après avoir travaillé plus de 5 ans dans l’intérim et le recrutement sur Paris. A l’origine, j’ai une maîtrise en Administration Economique et Sociale où j’ai particulièrement aimé les cours de gestion du personnel et du droit du travail. C’est pourquoi je me suis orienté vers les ressources humaines. Plus tard j'ai obtenu un DESS en Management et Développement des Ressources Humaines.
Je travaille au sein d'un cabinet de conseils en ressources humaines à Nîmes, où Je fais de l’accompagnement individuel et de groupe sur tout ce qui a trait à la recherche d'emploi ou la réorientation professionnelle, ainsi que des bilans de compétences. Depuis quelques années, je prends des cours de psychologie et de psychanalyse, car cela m’aide dans mon travail quotidien. C’est d’ailleurs sans doute vers ces domaines qui étudient l’humain que je pense m’orienter à présent, car le métier évolue, avec notamment l’apparition des services numériques d’accompagnement à l’emploi. Or, je m’aperçois que le volet psychologique de cet accompagnement manque et qu’il sera de plus en plus important au vu des situations souvent difficiles vécues par les chercheurs d’emploi.
Ce qui me plait le plus ?
Faire un travail proche de l’humain : j’aime la rencontre avec des gens très différents : il n’y a jamais de lassitude tant les profils rencontrés sont variés chaque histoire de vie est différente et du coup il d’agit à chaque fois de co-créer une solution avec la personne, il n’y a pas de recette unique !
Mes principales difficultés ?
- Le milieu de l’insertion professionnelle est lui-même très précaire (car dépendant des appels d’offres de Pôle Emploi)
- On doit faire de plus en plus de volume au détriment du qualitatif
- Il y a une multiplicité d’acteurs qui ne se parlent / ne se connaissent pas et qui ont la tête dans le guidon
2. GNIAC et vous…racontez-nous votre histoire ?
Je suis entré à GNIAC via Stéphanie Rognon. J’ai été attiré par cette idée de pouvoir rencontrer des gens sensibles à la problématique de l’emploi et qui souhaitent échanger leurs problématiques et solutions. Réfléchir ensemble à de nouvelles façons de faire, pour plus de souplesse, d’ouverture entre les gens et les structures, et faire que chacun puisse apporter sa pierre, en vivre et avoir les moyens de ses ambitions.
J’en attends des rencontres.
Je peux apporter mes compétences en techniques de recherche d’emploi, mes connaissances de l’humain et d’aide à chacun pour trouver sa place.
3. Des idées, conseils, engagements, motivations à partager ?
Le principal frein à l’innovation sociale est notre fonctionnement qui a conduit les gens à se déresponsabiliser et à tout attendre de l’Etat. Il faut que les gens réinvestissent le champ des solutions à mettre en œuvre et quittent le fatalisme et/ou l’infantilisme pour trouver une utilité et un sens à leur existence.
Mots clés : Florence Turbillon / emploi / Ressources Humaines / Insertion professionnelle